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Festival Panafricain de la Photographie d’ Art d’ Abidjan ( Festipha ) : Regtoumda Ibra ( photographe burkinabé )  » La photographie d’ art doit avoir une place de choix sur notre continent ».

A la faveur de la 1ère édition du Festival Panafricain de la Photographie d’ Art d’ Abidjan ( Festipha ) qui s’est tenue du 18 au 22 juin à Abidjan, nous avons échangé avec le photographe Regtoumda Ibra( Burkina-Faso ). Pour sa première participation à un festival de ce genre qui a réuni 6 pays ( Côte d’ Ivoire, Mali, Congo-Brazaville, France, Burkina, Niger ) il nous fait part de ses impressions et de ses attentes. Entretien.


Pour une première participation à un tel festival comment te sens-tu ?


  Heureux et fier de participer à cet événement qui célèbre la photographie d’ art. Je suis d’ autant heureux je suis parmi les 10 candidats retenus sur les 36 en compétition. On peut dire que c’est une bonne performance pour moi.  Il appartiendra au public d’ apprécier ces œuvres exposées. Cette rencontre m’ a permis de découvrir des similitudes mais également des différences au niveau du travail photographique.


Que penses-tu du thème du festival ? 


 Le thème est d’ actualité en ce sens que qu’il met l’ accent sur la particularité de chaque photographe. Je veux dire le travail de chaque photographe véhicule une identité et cette identité trouve sa place dans un monde aux cultures diversifiées. Chacun y trouve son compte et bénéfique pour le monde de l’art.


Que tirez-vous  personnellement d’une telle rencontre ?

 
 Pour moi cette plateforme nourrit et approfondit la réflexion autour de la photographie d’art. Des échanges d’ expériences se font du point de vue de la technique, de la démarche artistique. Cela permet de consolider nos acquis et aussi de combler nos lacunes.


  Avez-vous appréciez le travail de vos collègues ? 


Bien sûr ! Il y a vraiment du bon travail qui est fait. J’ai vu des photographies extraordinaires, c’ est la preuve qu’ il y a une dynamique sur le continent et que cette dynamique doit être entretenue par les mécènes, les opérateurs culturels mais aussi l’ Etat. Ces genres d’ initiatives doivent se perpétuer pour faire de la photographie un art majeur. L’ Afrique a tellement de belles images à monter au monde entier.

Un mot pour conclure.
   Je remercie les organisateurs du Festipha. Malgré les difficultés de trésorerie, ils ont réussi à organiser cette rencontre qui a réuni 6 pays. C’est vraiment un grand pas pour célébrer la photographie d’ art. Je fonde l’espoir que pour les prochaines éditions l’engouement sera total autour de l’événement.  

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