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Madinani

Madinani est une ville située au nord-ouest de la côte d’Ivoire. Elle est le 2ème pôle dans de la région du Kabadougou. Ses villes frontalières sont Tiémé et Odienné à l’ouest, au sud Séguelon, Boundiali et kolia à l’est, Kaniasso et Goulia au nord.
 Atouts économiques et industriels : Les cultures vivrières cultivées sont l’igname, le manioc, le maïs et l’arachide. L’agriculture beaucoup pratiquée de façon itinérante. Comme culture de rente on a : l’anacarde, le coton et le manguier. Il n’existe aucune unité industrielle à Madinani.

Madinani compte 10 882 habitants (RGPH 2014). Sa superficie est de 1 570 km2.

Historique
Le peuplement de Madinani est relativement ancien car la population autochtone s’y est installée depuis le 19ème siècle. Des populations issues du groupe du marabout Karamoko Toungara fuyant les guerriers de Samory Touré, finissent par s’installer au pied de la montagne « Gbongorokourou » située entre l’actuel site de Madinani et N’gapié. Ceux-ci baptisent ce lieu Médina ou petit Médine qui par déformation deviendra Madinani.

Economie
-Atouts économiques et industriels : Les cultures vivrières cultivées sont l’igname, le manioc, le maïs et l’arachide. L’agriculture beaucoup pratiquée de façon itinérante. Comme culture de rente on a : l’anacarde, le coton et le manguier. Il n’existe aucune unité industrielle à Madinani.
-Commerce : Avec le reprofilage de l’axe Odienné-Boundiali en 2015, l’activité commerciale s’amplifie peu à peu avec le seul marché de la commune qui se tient densément chaque jeudi.
-Banques : Il n’existe aucune structure bancaire à Madinani. La COOPEC qui y existait avant la crise de 2002, ne s’est plus réinstallée depuis le redéploiement de l’administration. Par conséquent, la seule possibilité de transaction financière reste les services d’Orange money (Orange CI) et Mobile Money (MTN CI).
-Transports : Du fait de la route, il n’existe qu’une gare où une compagnie locale assure le transport Madinani-Abidjan et Madinani-Daloa.
-L’agriculture est dominée par le binôme coton-anacarde. Quant-à l’élevage, il est pratiqué de façon traditionnelle. Les plus importants cheptels de bovins et caprins sont détenus par les éleveurs peulhs car la population autochtone manifeste un faible engouement pour cette activité. La mairie envisage redynamiser la pisciculture avec la réhabilitation de plusieurs étangs.

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