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La ville de Dabou

Dabou est chef-lieu de commune, de sous-préfecture mais également Chef-lieu de département.

Géographie
Avec ses 2260 km2 environ de superficie, le Département de Dabou se décline en bleu et vert, couleur de l’eau et de la forêt.
En effet, adossé au Sud à 52 km de littoral lagunaire, arrosé par plusieurs fleuves et rivières, le Département de Dabou dispose d’une végétation de forêt dense riche d’arbres aux essences variées.
Le climat est sub-équatorial avec une pluviométrie annuelle de 2000 mm. La ville constitue un pôle d’attraction pour toute la région.
Le climat de Dabou fait place à une saison sèche (Novembre – Mars) qui précède la saison des pluies marquée par deux maxima pluviométriques, l’un en juin et l’autre en septembre. La végétation est du domaine Guinéen et se caractérise par une forêt dense, riche d’arbres géants avec d’abondante de lianes et d’épiphytes. Tandis que l’hydrographie se compose de l’Agnéby et ses affluents, le M’Borou et le Mpédo.

La population (196 403 habitants) est constituée d’autochtones en majorité (Adioukrou et Abidji) et de ressortissants de la CEDEAO (26%).
Chef-lieu : Dabou (67000 Habitants), 41 Villages, 2 Sous – Préfectures (Toupah et Lopou).

Histoire
C’est après un premier contact entre le capitaine de vaisseau Edouard ou , avec Bouet Willaumez et suite à la reconnaissance de la suzeraineté française par les chefs d’Ebrimou, (chefs de Dabou) , en 1842, que le capitaine Faidherbe et le commandant Le Fer de la motte signaient, le 10 février 1843,un traité en rade de Dabou, avec le chef de la confédération de Débrimou.

Faidherbe la même année construisit le fort de Dabou en bordure de la lagune EBRIE en vue de son contrôle, dont il reste encore quelques vestiges.

L’origine des populations Adioukrou
D’après Harris Foteh Mémel (1980) le célèbre sociologue ivoirien, les premiers villages Adioukrou ont été fondés dans la région par les populations venues de l’ouest. Plus tard, avec la migration des peuples Akan, des familles de culture akan s’agrégèrent peu à peu à ces populations. Leur civilisation fut peu à peu dominée par des traits culturels akan. Ainsi, les Adioukrou semblent être passés de la succession patrilinéaire à la succession matrilinéaire.

Ils séjournèrent longtemps en pleine forêt, vers Gagnoa et Divo. C’est sous la pression des bétés qu’ils traversèrent le Bandama pour s’établir sur la lagune autour de la savane de Dadou. Ce mouvement remonte aux environs de la fin du 15e siècle. A leur arrivée la région était occupée par des populations d’agriculteurs –pêcheurs. Les autres lagunaires (Ebrié et Akyé) trouvèrent sur place les groupes Adioukrou les plus anciens (Obonou, Armabou)

Les Adioukrou passèrent un traité d’alliance avec le capitaine Faidherbe, en 1852. Un fort français fût construit ; c’était la future ville de Dabou.

La tradition occupe une place primordiale dans la culture ADIOUKROU

Les Adioukrou sont réparti en Sept classes d’âge (Obodjsété, N’Djroman, Abroman, Mbédié, Mborman et le Nigbessi. Chez eux, le critère de recrutement n’est pas la classe d’âge du père, mais la catégorie perçue comme le rassemblement des hommes nés au cours d’une période de huit ans. Le cycle des classes d’âge est de cinquante si ans. Chaque classe comprend quatre sous classes qui intègrent chacune, les hommes nés au cours de deux années consécutives. Les charges au sein de la classe d’âge se transmettent en ligne paternelle, avec priorité aux trois clans les plus anciens, Elmafu, Ebribu et Abasu.

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