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A la découverte de Port-Bouët

Port-Bouët est l’une des communes au sud du District Autonome d’Abidjan. Elle s’étend sur 110 km2, sur tout le bras de terre séparant la lagune Ebrié et l’océan Atlantique. elle est donc bordée au nord par la lagune, au sud par l’océan, et à l’ouest par la commune de Yopougon.

Port-Bouët est une commune de plein exercice depuis 1981. Port-Bouët abrite notamment les quartiers de Vridi, Aéroport, Derrière Whaff, Adjouffou, les villages de Bénogosso, Anani, Agbabou, Petit-Bassam, Adjahui-Nanmoué, Ako brakré, Ellokro, Amangoua koi, Kaotré, Abrogouama village, Alladian et Iroh Bloc 500, N’guessankro.

La commune concentre les activités économiques d’Abidjan, voire de la Côte d’Ivoire. Elle abrite le port autonome d’Abidjan, l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, la gare de départ du chemin de fer « Abidjan-Niger », mais aussi l’abattoir municipal et une importante zone industrielle à Vridi.

Port-Bouët a été baptisée d’après le nom du Comte Edouard Bouët Willaumez. En 1837, ce dernier était en charge des traités de commerce et de protection avec les chefs côtiers, et notamment les Krou de Côte d’Ivoire. Port-Bouët se développe à partir de 1930 avec la construction du wharf et de son phare. La commune connaît un deuxième essor grâce à la création du port en 1950. Puis, la zone industrielle de Vridi qui accueille de nombreuses usines et entrepôts et devient le premier bassin d’emplois d’Abidjan dans les années 1970.

Port-Bouët accueille de nombreuses activités économiques, particulièrement liées à la présence du Port. Par exemple, la zone industrielle de Vridi abrite les barils de la SIR, Société Ivoirienne de Raffinage, mais aussi de grandes usines de transformation agro-alimentaire comme Unilever.

Port-Bouët origines

A l’origine, Port-Bouët a été un hameau rural occupé vers 1800 par les populations autochtones Ebrié venues d’Abia-Boto (actuel Ile boulay) suite à des malentendus entre populations. Ceux-ci vont s’installer à Abia-Abéti (actuel Bietry), d’où une partie viendra s’installer à Abia-Gnagbo (actuel Petit-Bassam), quartier de la commune de Port-Bouët. Ils seront rejoints plus tard par les Alladjans.

Le nom (Port-Bouët) vient du commandant Bouët Willaumez qui fut chargé en 1837 par le roi de France Louis Philippe de signer le traité de commerce et de protection avec les chefs côtiers.

En 1930, avec la construction du wharf et ses multiples activités de manutentions des marchandises, les travailleurs migrants venus d’horizons divers vont venir s’y installer.

Avec la construction du port en 1950, le mouvement migratoire va s’amplifier davantage. Ensuite, arrive la création de la zone industrielle de Vridi qui va attirer de nombreux travailleurs. Tandis que Petit-Bassam se densifiait, Port-Bouët s’intégrait progressivement à l’ensemble urbain avec la création des milliers de logements économiques bâtis par la société de gestion et de financement de l’habitat (SOGEFHIA) relayé plus tard par la société ivoirienne de promotion immobilière (SIPIM).

A la faveur du décret n°078-07 du 09 Janvier 1978 portant création de commune de plein exercice de Côte d’Ivoire et sa mise en application par la loi n°80-1180 du 17 Octobre 1980, Port-Bouët sera érigée en commune de plein exercice se détachant ainsi de la tutelle de KOUMASSI.

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