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Arts visuels / Classé 2ème au « concours jeunes talents art contemporain » l’ artiste Bernard Tano rêve d’ un monde meilleur pour les enfants.

Lancé en octobre 2019, le concours jeunes talents art contemporain, organisé par la Société générale Côte d’ Ivoire, a connu son épilogue le 23 janvier de cette année avec l’ artiste-plasticien Bernard Tano arrivé en seconde position derrière Souleymane Konaté.

C’est un artiste très engagé dans son travail et pour la cause des enfants qui a bien voulu se soumettre à nos questions.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participé à cette compétition ?

J’ ai été motivé par la curiosité et par la passion de découvrir de nouvelles perceptives. Il était important qu’ un jury qualifié puisse apprécier mon travail surtout que cette compétition était à l’ échelle nationale. Il est donc important pour moi d’ y participer.

Qu’est-ce que ce prix représente pour vous ?

Ce prix pour moi est un encouragement. Ce prix m’ a mis sur le chemin des arts visuels. C’est un point de départ assez important. Avec ce prix je réalise que mon travail a été apprécié non seulement par le jury mais aussi par le public. C’est un motif de fierté.

Quels sont vos projets immédiats ?

Je prévois de participer à des rencontres artistiques de grande envergure. Faire des rencontres avec les enfants d’ Afrique, d’ Europe en somme du monde. La problématique de l’enfance dans un monde en perpétuelle mutation est le sujet qui me passionne. J’essaie à travers mes créations d’ apporter des pistes de solutions.

La thématique de l’enfance est le sujet qui semble vous préoccuper dans vos créations…

En effet la question de l’enfance me préoccupe au plus haut point dans mon travail d’artiste. Nous sommes dans un monde qui bouge constamment. C’est vrai qu’il y a les questions liées au climat, à l’ environnement etc…Mais les gens oublient la question essentielle qui est celle de la place des enfants au 21ème siècle. Cette question me paraît fondamentale. A travers mon art j’ y travaille et j’ invite chacun selon son domaine de compétence à s’ y intéresser.

Un mot pour terminer.

J’imagine un monde où l’art prend véritablement sa place. Un monde où les artistes on leur mot à dire. Un monde où la question de l’enfance doit interpeller chacun à son niveau. Nous avons le devoir de laisser à nos enfants un monde meilleur. Un monde avec des jeunes créatifs qui essaient de donner des couleurs à leurs rêves. Il y a de l’espoir avec la jeunesse africaine. Nous devons nous lever et mettre la couleur sur le blanc !

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