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Propreté urbaine : quand les entreprises s’engagent pour le bien commun

Le 6 septembre dernier, le boulevard du Port à Abidjan a connu une transformation visible mais surtout symbolique. À l’initiative de LafargeHolcim Côte d’Ivoire et de la Société des Ciments d’Abidjan (SCA), une opération conjointe d’arrosage et de balayage a été menée, redonnant éclat et fraîcheur à l’un des axes les plus fréquentés de la zone industrielle.

Mais au-delà du geste, c’est une philosophie d’entreprise citoyenne qui s’est exprimée : celle d’un engagement concret pour un cadre de vie plus propre, plus durable et plus inclusif.

L’environnement, une responsabilité partagée

Dans un contexte urbain marqué par les défis de salubrité, de pollution et de gestion des déchets, cette initiative rappelle que la propreté ne relève pas uniquement des pouvoirs publics. Elle interpelle les entreprises, les riverains, les institutions et les citoyens sur leur rôle dans la construction d’une ville vivable.

« En travaillant main dans la main avec SCA, nous affirmons notre responsabilité commune face aux enjeux de propreté et de durabilité de la zone », a souligné Rachid Yousry, Directeur Général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

Quand l’industrie devient actrice du bien-être urbain

L’image de deux entreprises industrielles balayant les trottoirs peut surprendre. Et pourtant, elle incarne une nouvelle posture entrepreneuriale : celle qui intègre les enjeux environnementaux dans la stratégie de développement local.

Pour Nagolo Soro, Directeur Général de la SCA, « ce type d’action illustre la force de la coopération locale. C’est ensemble, entreprises et acteurs institutionnels, que nous pouvons relever les défis environnementaux et offrir un cadre de vie de qualité aux usagers et riverains. »

Vers une dynamique durable et inclusive

Cette opération n’est pas un coup d’éclat ponctuel. Elle s’inscrit dans une volonté affirmée de multiplier les initiatives environnementales autour des deux usines, avec pour objectif de créer un espace de vie assaini, valorisé et respecté.

Elle pose aussi les bases d’un dialogue entre secteur privé et collectivités, pour penser la ville autrement : plus verte, plus propre, plus solidaire.

Et maintenant ?

L’exemple du boulevard du Port pourrait inspirer d’autres zones industrielles, d’autres entreprises, d’autres quartiers. Car si l’environnement est l’affaire de tous, l’action commence souvent par quelques-uns.

Et quand ces “quelques-uns” sont des acteurs majeurs de l’économie locale, le signal est fort : le développement durable n’est plus une option, c’est une responsabilité partagée.

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