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Art de la scène/ Abidjan International Dance Camp Festival(AIDCF): Serge Koffi frappe un grand coup!

Du 22 au 30 août dernier, Abidjan a vibré sous les couleurs de la première édition d’ Abidjan International Dance Camp Festival(AIDCF). Initié par Serge Koffi, danseur-chorégraphe résidant en Hollande, ce festival s’est donné pour mission la promotion des danses aussi bien modernes, traditionnelles que contemporaines. Durant plus d’une semaine, les festivaliers venus de la Hollande, de la Corée, de l’Allemagne, de l’ Italie, de la France et du Ghana ont rivalisé d’ardeur et d’ingéniosité pour la danse sous toutes ses coutures.
Le top départ a été donné le 22 août au village artistique SOTHECA avec le danseur-chorégraphe Nikoko Yao qui a introduit les festivaliers dans la sphère des danses patrimoniales de la Côte d’Ivoire, une façon pour les apprenants de se plonger dans le riche patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire.
Après cette étape, la danse afro-contemporain a été à l’honneur dans l’espace la Cocoteraie des arts à Mondoukou sous la direction du spécialiste Serge Dodo. Cette session a été aussi l’occasion pour les festivaliers de se détendre à la plage.
La danse Biama a été enseignée par Stéphane Boyeux au grand plaisir des festivaliers qui voulaient découvrir cette nouvelle tendance. Le rythme afro soyoyo a été l’affaire de Daniel Ahifon du Ghana. Quant au 100% coupé-décalé, ça été l’affaire de Serge Koffi, le promoteur du festival,assisté de Mégane Kotchi et de Sandra Labelle. Rich Boy Héro du Ghana pour qui le 100% Azonto n’a plus de secret, a délivré la formation dans une ambiance festive. Pareil pour Asorkpor du Ghana qui a fait trémousser les festivaliers sous les sonorités du Real Azonto. Le célèbre chorégraphe Elysée Goly a assuré la partie Zouglou dance au grand bonheur des festivaliers qui voulaient en savoir davantage sur ce rythme qui a bercé les mélomanes depuis plus de 30 ans. Les amoureux de la danse congolaise ( N’dombolo) ont été servis par le formateur Rodhes Kharismatik.
Pour l’aspect touristique du festival, une immersion en pays baoulé ( sous-préfecture d’ Angoda) a été observée. Les festivaliers ont apprécié la danse Goli exécutée avec maestria par les détenteurs de la tradition. Une étape qui a permis aux festivaliers de comprendre les subtilités de la danse Goli. Bien avant l’étape d’Angoda, les festivaliers ont mené une action humanitaire au Village SOS d’Abobo en faveur des enfants-orphelins.
Le 30 août a été l’apothéose du festival avec un récapitulatif de toutes les séances de formation. Pour un coup d’essai, il faut reconnaître que Serge Koffi a marqué le coup en réunissant des festivaliers de différents horizons pour célébrer la danse. Vivement la seconde édition !

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