Rentrée scolaire/ Interview:M.Coulibaly Kadioyolo Yacouba(Proviseur du lycée moderne de Duekoué):  » Notre objectif est de faire de notre lycée un établissement d’excellence ».

A la faveur de la rentrée scolaire nous avons rencontré M. Coulibaly K. Yacouba, premier responsable du lycée moderne de Duekoué qui a bien voulu nous faire l’état des lieux et aussi se projeter dans le futur pour écrire les lettres d’excellence de cet établissement.Entretien…

Monsieur le Proviseur, pouvez-vous nous présenter succintement votre établissement ?

Le lycée moderne de Duekoué est un établissement secondaire public,le seul d’ailleurs. Il est bâtit sur une superficie de 10 hectares. C’est un établissement clôturé quoique par endroits la clôture s’est effondrée. Nous avons un personnel de 135 agents. 105 enseignants, 19 éducateurs, des techniciens de surface et des agents temporaires. En terme d’infrastructures, nous avons 42 salles physiques pour plus de 62 classes pédagogiques. Pour l’effectif nous sommes à 5049 élèves dont 2681 garçons et 2368 filles.

Le nombre d’enseignants est-il suffisant pour cet effectif ?

L’effectif n’est pas suffisant. Il faut juste faire le ratio enseignants-élèves pour comprendre les choses. Cela dit nous avons un besoin en salles de classe. Parce que même si nous avons des enseignants en nombre suffisant, il y aura un problème de salles de classe. Nous avons été obligés de réduire les horaires en accord avec les unités pédagogiques pour que là où les élèves ne pouvaient pas avoir du tout cours, on leur permette d’avoir quelques heures de cours. Malgré cette réduction, on n’arrive pas à absorber le trop-plein d’élèves de sorte qu’on est obligé de faire des heures supplémentaires et de recourir à des vacataires. Les enseignants sont surchargés. On a fait appel à des enseignants de sciences physiques pour faire les mathématiques. Nous allons y arriver…

Qu’est-ce qui vous inspire le thème de cette année scolaire  » Soyons des citoyens responsables pour une école de qualité  » ?

C’est l’ambition du ministère et c’est légitime ! D’ailleurs ce thème a été reconduit pour la quatrième fois c’est dire combien de fois la question de la qualité de l’enseignement est une préoccupation majeure du gouvernement. En effet, il s’agit pour chaque acteur de faire sa part. Les enseignants doivent faire leur part,la communauté éducative doit faire sa part, l’administration doit faire sa part, ainsi que les élèves. Chacun justement doit été responsable pour qu’au bout de la chaîne puisse sortir un citoyen de qualité. Nous ferons d’ailleurs une grande réunion pour tenir ce langage aux principaux acteurs. L’éducation, c’est l’histoire du colibri comme aime à le rappeler le Préfet de région du Guemon. Le colibri pose un petit pas à son niveau mais au bout de la chaîne ce petit est bien plus qu’un grand pas parce qu’il permet de construire quelque chose de solide.

Quel message aux enseignants en cette rentrée scolaire ?

Nous leur disons de ne pas manquer à leur devoir. Nous sommes en train de mettre en place un système de moule que j’ai baptisé O.R c’est-à-dire Orienter vers la Réussite. Tous les élèves qui sortiront de ce moule seront évidemment des élèves excellents.

Un message aux élèves ?

Aux élèves,nous leur disons de travailler. Nous avons mis en place un système de classe d’excellence qui va créér une sorte d’émulation en eux. Nous leur disons d’apprendre au jour le jour leurs leçons. Qu’ils utilisent leurs temps libres à réviser et à faire des exercices.

Un mot en guise de conclusion.

Merci pour l’occasion que vous nous offrez de parler de d’éducation car l’éducation c’est la base de la réussite. Toutes les lucarnes sont donc bonnes pour en parler. Je voudrais remercier notre ministre de tutelle qui déploie un trésor pour satisfaire la communauté éducative. Cela dit il y a encore des efforts à consentir en terme d’effectif d’enseignants et d’infrastructures. Il y a certes de nombreux défis mais ensemble nous allons y arriver. Notre ambition de faire du lycée moderne de Duekoué,une école d’excellence n’a pas changé bien au contraire elle est d’actualité.